Petite histoire de Saint-Tropez
Rappelez-vous, notre premier volet de cette petite chronique historique s'arrêtait au seuil de la première guerre mondiale, alors que peintres et écrivains découvraient le charmant village de pêcheurs qu'était alors Saint-Tropez. Nous levons aujourd'hui le suspens afin de vous conter comment, entre les années 1920 et 1960, la tranquille cité de Torpès est devenue l'incontournable Saint-Trop'.  

Une Nouvelle Vague dans l'histoire de Saint-Tropez

Alors que Colette espère trouver le calme dans la station balnéaire des années 1920, le directeur de salle parisien Léon Volterra s'installe à Saint-Tropez, dont il deviendra maire en 1935, attirant à lui le tout Paris du spectacle et des lettres. Arletty, Jean Cocteau, mais également des personnalités aussi hétéroclites que Françoise Sagan, Pablo Picasso, Jacques Prévert ou encore Juliette Gréco ou Boris Vian bronzent sur les plages, hantent les bistrots, arpentent les ruelles ombragées de ce petit port dont ils apprécient l'authenticité méditerranéenne.

  Histoire de Saint-Tropez - Ruelles -  flickr - Saint-Tropez Tourisme - Photographe Jean-Louis Chaix Ruelles de Saint-Tropez - flickr - Saint-Tropez Tourisme - Photographe Jean-Louis Chaix

Si la cité attire déjà du beau monde, c'est à un autre mythe qu'elle doit son entrée dans la légende. En 1956, alors que Roger Vadim tourne Et Dieu créa la femme, Brigitte Bardot prend ses habitudes dans les cafés du port et notamment au désormais célèbre Club 55. BB adore Saint-Tropez. Elle le dit, le clame et achète La Madrague dont les murs résonnent encore aujourd'hui des fêtes où Alain Delon, Jean-Paul Belmondo et bien d'autres se firent remarquer alors que tournaient les caméras de Claude Chabrol, Alain Cavalier, Eric Rohmer ou encore Jacques Deray

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